CHRIST EN BRONZE DORE AU MERCURE VERS 1750
CHRIST EN BRONZE DORE AU MERCURE VERS 1750
La pièce qui sert de référence à ce type iconographique est sans contestation possible le Christ en Croix conservé au Musée du Louvre et attribué à François-Thomas Germain.
Ce dernier était orfèvre , fils d' orfèvre , né en 1726 et mort en 1791. La croix conservée au Louvre aurait été réalisée en 1757-1758 pour la Chapelle du Duc de Bourgogne à Versailles.
Ce Christ , à l'identique de celui de F-T G. est fondu dans le bronze , ciselé et doré au mercure. C'est un type iconographique qui a rencontré un immense succès pendant toute la 2ième moitié du 18e et au début du 19e à la Restauration.
Des différences existent entre les Christs issus du 18e et ceux issus du 19e. Elles se traduisent pour l'essentiel au niveau de la finition apportée par la ciselure , les Christs du 18e ont un relief plus prononcé.
La dorure au mercure et son épaisseur d'or est aussi un élément déterminant pour l'ancienneté.
Un 3ième aspect à ne jamais négliger lorsque on a la chance d'avoir entre les mains une Christ qui n'a jamais quitté sa croix d'origine , ce sont les clous. Raison pour laquelle je vous montre une paire de clous forgés au 18e.
Il faut aussi garder en mémoire la manière dont le coup de pied est dessiné car les Christs du 19e hâtivement fondus à la Restauration ne produiront pas la même qualité de réalisation dans le dessin.
En savoir plus Ce dernier était orfèvre , fils d' orfèvre , né en 1726 et mort en 1791. La croix conservée au Louvre aurait été réalisée en 1757-1758 pour la Chapelle du Duc de Bourgogne à Versailles.
Ce Christ , à l'identique de celui de F-T G. est fondu dans le bronze , ciselé et doré au mercure. C'est un type iconographique qui a rencontré un immense succès pendant toute la 2ième moitié du 18e et au début du 19e à la Restauration.
Des différences existent entre les Christs issus du 18e et ceux issus du 19e. Elles se traduisent pour l'essentiel au niveau de la finition apportée par la ciselure , les Christs du 18e ont un relief plus prononcé.
La dorure au mercure et son épaisseur d'or est aussi un élément déterminant pour l'ancienneté.
Un 3ième aspect à ne jamais négliger lorsque on a la chance d'avoir entre les mains une Christ qui n'a jamais quitté sa croix d'origine , ce sont les clous. Raison pour laquelle je vous montre une paire de clous forgés au 18e.
Il faut aussi garder en mémoire la manière dont le coup de pied est dessiné car les Christs du 19e hâtivement fondus à la Restauration ne produiront pas la même qualité de réalisation dans le dessin.