CHRIST EN BOIS DE CHENE RENAISSANCE
CHRIST EN BOIS DE CHENE RENAISSANCE
Cette représentation du Christ crucifie s'inscrit dans le courant de détente observé dés la 1ère Renaissance. Avec cette sculpture , le sculpteur réussit avec brio l'exercice délicat de la représentation de la double nature du Christ , divine et humaine. Il a su traduire à la fois les souffrances de l'Homme et la promesse de la rédemption.
Le sculpteur a choisi de représenter le Christ peu de temps après sa mort. Sa bouche entrouverte vient d'expirer le dernier souffle. Le Christ vient de mourir. La plaie béante qu'il offre à nos regards en atteste. Ses souffrances furent terribles et c'est logiquement la mort qui l'a délivré et lui a donné cette sérénité qui s'affiche sur son visage , havre de paix et de tranquillité sur un corps tourmenté ; ce visage où le sculpteur a inscrit la victoire du divin sur la mort.
Le parti est pris de nous montrer un corps frêle au gril costal apparent afin de témoigner des tourments qui ont agité la vie humaine du Christ. Cette sculpture nous dit aussi que cette vie humaine s'est déroulée dans un contexte d'amour sublimé traduit par un thorax , siège des passions du coeur , exagérément et volontairement allongé.
Quant à la couronne aux longues épines qui ceint la tête du crucifié , elle révèle la haine et l'extrême sauvagerie de ceux qui l'ont assassiné mais qui n'ont en rien réussi à lui ôter la vie , bien au contraire. En lui refermant les portes de la vie terrestre , ils lui ont ouvert les portes du royaume de Dieu. La paix qui se lit sur le visage du crucifié est , pour les croyants , une invitation à le suivre dans son voyage.
En savoir plus Le sculpteur a choisi de représenter le Christ peu de temps après sa mort. Sa bouche entrouverte vient d'expirer le dernier souffle. Le Christ vient de mourir. La plaie béante qu'il offre à nos regards en atteste. Ses souffrances furent terribles et c'est logiquement la mort qui l'a délivré et lui a donné cette sérénité qui s'affiche sur son visage , havre de paix et de tranquillité sur un corps tourmenté ; ce visage où le sculpteur a inscrit la victoire du divin sur la mort.
Le parti est pris de nous montrer un corps frêle au gril costal apparent afin de témoigner des tourments qui ont agité la vie humaine du Christ. Cette sculpture nous dit aussi que cette vie humaine s'est déroulée dans un contexte d'amour sublimé traduit par un thorax , siège des passions du coeur , exagérément et volontairement allongé.
Quant à la couronne aux longues épines qui ceint la tête du crucifié , elle révèle la haine et l'extrême sauvagerie de ceux qui l'ont assassiné mais qui n'ont en rien réussi à lui ôter la vie , bien au contraire. En lui refermant les portes de la vie terrestre , ils lui ont ouvert les portes du royaume de Dieu. La paix qui se lit sur le visage du crucifié est , pour les croyants , une invitation à le suivre dans son voyage.